jument vit dans un environnement anxiogène ou bien a été victime d'erreurs commises durant son élevage ou son éducation.Il conviend de procèder par étape dans la compréhension du comportement de votre jument, en éliminant une à une toutes les causes pouvant être à l'origine de ces troubles.
Autres causes possibles
La douleur ressentie par la jument peut aussi provenir d'une infection génitale vaginale ou utérine. Les tumeurs ovariennes sont possibles mais rares. Le manque de lumière peut avoir de même un effet sur la régularité des cycles.
Enfin, lorsque toutes les causes physiques ou physiologiques ont été écartées, on peut envisager un problème comportemental: la
Dysfontionnement hormonal
Le dysfontionnement hormonal est une autre cause possible des douleurs et troubles comportementaux de la jument. L'approche ostéopathique consiste à travailler avec des techniques craniennes sur la mobilité de l'os sphénoïde. Cet os se situe à la base du crâne; il est remarquable par sa situation centrale juste sous la glande hyphophyse. Celle ci repose sur la partie supérieure de l'os sphénoïde, ou selle turcique, et régie le fonctionnement ovarien par la sécrétion des hormones FSH et LH.
La perte de mobilité de l'os sphénoide¨par rapport aux os avec lesquels il s'articule (os occipital, os temporaux et frontaux) peut induire un perturbation de la fonction hormonale de l'hypophyse. Seules des techniques craniennes peuvent être appliquées en traitement ostéopathique, et sont très efficaces pour réguler le fonctionnement hormonal.
Dysfontion lombaire et sacrée
L'une des causes possibles de ces troubles ovariens est à rechercher du côté des vertèbres lombaires et sacrées. Les ovaires se situent à la verticale des 3ème et 4ème lombaires, Ils sont "suspendus" aux vertèbres lombaires par un long ligament, le "ligament large". Par ailleurs les ovaires sont innervés par des fibres neuro-végétatives dont l'origine se situe au niveau des vertèbres lombaires et du sacum. Toute restriction de la mobilité lombaire ou sacrée peut avoir une incidence sur la tension du ligament large, sur l'innervation et la vascularisation des ovaires, et être à l'origine d'un dysfonctionnement ovarien.
Avant de rechercher une autre cause de trouble ovarien, il est impératif de vérifier que la jument présente bien une parfaite mobilité de son bassin.
Les juments peuvent adopter un comportement particulier durant leurs chaleurs ou dans les jours qui précédent, sans que celui-ci revête un caractère pathologique: manque d'énergie au travail, dificulté à quitter ses congénères, jument qui "colle à la botte". Ces réactions sont normales.
On parle de jument "ovarienne" ou "pisseuse" lorsque d'autres symptômes apparaissent: nervosité accrue voire agressivité, jets d'urine, fouaillements de queue, hyper sensibilité douloureuse d'un flanc ou des deux, réactions au sanglage, troubles locomoteurs (difficulté d'engagement) pouvant aller jusqu'à la boiterie d'un postérieur.
Les chaleurs reviennent en moyenne tous les 21 jours et durent de 3 à 7 jours selon une activité saisonnière liée à la lumière, d'avril à octobre. Une modification de ce rythme, avec des chaleurs constantes, ou au contraire inexistantes, sont symptômatiques de troubles ovariens.
Les juments ovariennes:
la prise en charge ostéopathique